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18 septembre 2018

En randonnée avec le chef du NPDQ

Élevé au sein d’une famille souverainiste, Raphaël Fortin a trouvé sa voie au Nouveau Parti démocratique. Il a tenté de se faire élire au fédéral, avant de devenir chef de la version québécoise du parti. Rencontre.

« Je viens d’une famille politisée, d’un milieu de gauche très souverainiste », lance d’entrée de jeu Raphaël Fortin.

C’est pourtant au NPD qu’il a fait ses classes, d’abord bénévole pour la campagne de Thomas Mulcair, quand celui-ci a quitté le Parti libéral du Québec et fait le saut chez les néo-démocrates.

« Le NPD respecte le droit à l’autodétermination du Québec », dit-il, pour expliquer en partie ce qu’il a trouvé au sein de cette formation politique fédérale.

Il a à son tour défendu les couleurs du parti comme candidat l’année d’après, en 2008, dans la circonscription de Verchères–Les Patriotes, en Montérégie. Sans surprise, la circonscription traditionnellement bloquiste a été ravie par le candidat du Bloc québécois.

Il n’y avait alors que quatre membres du NPD dans cette circonscription, dont son père et sa mère, qu’il avait convertis, et lui.

Ironiquement, la circonscription a été emportée trois ans plus tard par la vague orange, alors que Raphaël Fortin avait choisi de ne pas s’y représenter. Et quand il a retenté sa chance en 2015, le NPD s’effondrait à quelques semaines du scrutin.

Source: Article publié sur le site de Radio-Canada
Daniel Blanchette Pelletier
Publié le 18 septembre 2018

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